• Visite de Guerlédan

    Pour leur dernière sortie de l'année, les élèves de 6ème sont allés visiter le barrage de Guerlédan et l'Electrothèque de St Aignan.

    Après s’être équipés du matériel de sécurité, le casque et le gilet rouge, c'est par petits groupes de dix que les élèves ont pu s'aventurer dans les entrailles de cette grosse construction de 45 mètres de haut que chacun connait de loin: ils en retiennent une certaine fraicheur au plus profond des boyaux et par dessus tout une odeur caractéristique de l'eau, riche en fer qui suinte des parois. La visite s'est poursuivie par la découverte de la centrale hydro-électrique située au pied du barrage: les élèves ont appris notamment que l'énergie hydraulique pouvait être transformée en énergie électrique.

    La visite du musée de l’électricité de St Aignan, à quelques pas du barrage, a aussi beaucoup plu aux élèves. Ils ont abordé l'histoire de la "Fée électricité", ils ont découvert ou redécouvert des objets d'un autre temps, liés au cinéma, à la médecine ou encore au paysage urbain,  parmi lesquels les premiers appareils photos, un téléphone à cadran, ou quelques appareils ménagers comme le frigo ou l'aspirateur.

    Chaque groupe a aussi pris de la hauteur en partant en balade au dessus du barrage pour prendre la mesure de ce vieil édifice construit il y a un siècle.

    Le midi, les groupes se sont réunis afin de partager un pique-nique bien mérité, avant de repartir: les uns en visite au barrage les autres au musée de l'électricité et en rallye photo dans les rues de St Aignan. Les 6èmes étaient ravis de leur sortie. 

     

                                 

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    Le collège a accueilli cet après-midi, un concert de rap à ciel ouvert. L'artiste brestois Jules Ibrahim a prêté sa voix et son talent afin de concrétiser un projet pédagogique interdisciplinaire lancé par trois professeurs de l'établissement.

    En effet, les élèves de 4ème ont travaillé avec Mr Renault en SVT sur l'effet du son amplifié et le fonctionnement du système nerveux. Ils ont en parallèle, étudié avec Mme Miossec, le professeur de musique, la nature de ces sons amplifiés. Les 4èmes C, ont également effectué un travail en français avec Mme Vormeringer: ils ont ainsi pu transformer leurs connaissances en un message sous forme de slogan invitant les élèves à porter des bouchons d'oreilles lors d'un évènement musical. 

    Lorsque les élèves sont retournés en cours à l’issue du concert, les 4èmes ont participé à un temps d'échange avec l'artiste. Ils ont pu poser des questions sur sa formation musicale notamment.

    Une belle réussite que nos élèves ne sont pas prêts d'oublier!

     

     

       

                

  • Nos élèves éco-délégués qui jouent un rôle important dans l’établissement pour aborder et mettre en œuvre la transition écologique, ont profité vendredi d'une ultime sortie sous le signe du développement durable.

    À Brec'h, les élèves ont pris part à un atelier participatif autour des abeilles. Les collégiens se sont prêtés au jeu de rôle: l'abeille nettoyeuse, la nourricière, la ventileuse, la cireuse, la gardienne, la reine et ses faux bourdons. Maxence, l'apiculteur a transmis sa passion pendant cette matinée de découverte. Les élèves ont aussi dégusté le miel d'été et celui de printemps fraichement récolté.

    Après un pique-nique à Etel, le groupe s'est rendu à la ferme biologique du Moulin de Saint Germain où les élèves ont reçu pléthore d'informations concernant cette forme de culture vertueuse : permaculture, zéro-dechet, zéro-phyto... Les maraichers de la ferme cultivent leur blé et produisent leur farine et leur pain au feu de bois. Les élèves les plus gourmands ont aussi goûté les fraises, radis, carottes et autres concombres cultivés à la ferme. Une sortie qui clôturait en beauté l'année d'engagement des éco-délégués sur les questions environnementales.

               

                            

  • Du 31 mars au 4 avril, le collège Charles Langlais célébrait les langues et cultures du monde entier. Le personnel et les élèves ont redoublé d’imagination pour proposer une semaine festive et enrichissante. Les agents ont concocté avec soin des plats venant des quatre coins du monde : d’Asie, d’Afrique, des pays hispanophones et anglophones. Sur la pause méridienne, de nombreuses activités étaient proposées : initiation au géorgien, singhalais, turc, pashto, portugais, peul et russe, atelier d’écriture en khmer, blind test anglophone, ateliers sur les expressions idiomatiques espagnoles et anglaises, exposition sur les pays des élèves allophones sans oublier les quiz du monde au CDI. Parallèlement à cela, le midi des talents, tant attendu par les élèves a eu lieu de mardi 1er avril : une belle occasion de mettre en valeur chacun.

     

    Au-delà de la dimension festive, la semaine aura permis aux élèves de s’éveiller à différentes cultures, de se décentrer, de rencontrer des camarades du collège ayant une autre langue maternelle que le français. Une chose est sûre : il y aura une édition 2026 !

     

    NB : Vous souhaitez aussi apprendre quelques bases dans des langues étrangères ? Cliquez ci-dessous sur les langues !

    Géorgien - singhalais - turc - pashto - peul - portugais - russe

  • « Nous sommes tous ambassadeurs de la paix, et nous devons commencer par éprouver la paix intérieure. Nous devons chercher la beauté et la poésie dans notre quotidien » témoigne le poète Falmarès, devant des élèves de 3ème du Collège Charles Langlais.

    Cette semaine, à l’occasion du Printemps des poètes, deux classes du collège ont eu la chance de recevoir la visite de Falmarès, poète publié chez Flammarion, nommé "Ambassadeur de la Paix" et lauréat du "Prix lycée" de l'UNICEF en 2020. 

    Les élèves ont pu être initiés à l’écriture poétique au cours d’un atelier d’une durée de deux heures et ont pu échanger, et réfléchir avec le poète sur le sens de la poésie. « La poésie et la forme la plus ancienne du langage et une quête de la beauté, c’est un réconfort, un lieu où habiter pour se protéger et s’émerveiller du monde » leur a déclaré le poète, qui a lui même vécu à Pontivy, et qui a consacré une poésie au Blavet. Les élèves ont pu échanger avec lui et lui demander des conseils pour écrire. Le poète les a encouragés à lire chaque jour pour nourrir leur imaginaire, à écrire quotidiennement et à goûter le plaisir des mots, en recherchant toujours la simplicité, le cœur de l’émotion. Il a également pu leur raconter son parcours de la Guinée à l’Europe et les épreuves traversées. Les élèves ont étudié sa poésie : « Je ne suis pas Migrant » :

     

    « Je ne suis pas Migrant

    Je ne suis pas exilé

    Je ne suis pas homme de couleur

    Je suis un enfant de tous les pays. »

     

    Ils ont à leur tour écrit des poésies qui célèbrent l’enfance et la beauté.

    Voici un poème écrit par l’un de nos élèves :

     

    « Les Saisons »

     

    J’ai souvenir d’un jour d’été

    où j’étais en Turquie

    pour voir ma famille.

     

    J’ai souvenir d’un jour d’hiver

    où il neigeait beaucoup

    et où je jouais avec des amis.

     

    J’ai souvenir d’un jour d’automne

    où les arbres avaient perdu leurs feuilles

    et où je marchais sur les feuilles mortes.

     

    J’ai souvenir d’un jour de printemps

    où le monde souriait avec l’apparition des fleurs

    je les ai cueillies pour ma mère.

     

    J’ai souvenir d’un jour

    où toutes les saisons étaient réunies

    lorsque je t’ai vue.

     

    Falmarès et les élèves allophones

    En UPE2A, les élèves de FLS2 avaient déjà pu lire en classe plusieurs poèmes de Catalogue d’un exilé et s’étaient montrés très réceptifs. Ils avaient donc beaucoup de questions à lui poser au début de son intervention. Ce dernier a pu présenter son parcours, marqué par le courage et la passion pour la poésie. Les collégiens étaient très concentrés et émus. Avec lui, ils ont découvert que la littérature était un lieu de partage ou encore un point d’appui dans les moments difficiles. Qui plus est, ils ont été réceptifs aux valeurs transmises : le goût de l’effort, la persévérance, l’attention aux talents individuels. Ils ont ensuite pris la plume autour du thème des souvenirs heureux. Il ne fait aucun doute que cette rencontre restera gravée dans leur mémoire et les aidera à croire en leurs projets. Voici quelques retours d’élèves :

     

    « J’ai bien aimé parce qu’il nous a donné de la motivation pour faire quelque chose de bien. Il propose d’écouter et de participer. J’aime bien ses poésies. C’est la première fois que je rencontre un poète » I., 4ème

    « J’ai bien aimé parce qu’il nous a donné beaucoup de motivation. Il a nous a dit que quand on a 15 ans, il ne faut pas être passif. Il faut beaucoup travailler pour réussir les examens. De plus, il a dit que quand on a un rêve, si on veut le réussir, c’est dur mais il faut beaucoup travailler. » K., 3ème

    « C’est un homme de courage. Falmarès nous a montré qu’il faut suivre nos rêves. » S., 3ème

    « J’ai aimé la rencontre avec Falmarès parce que j’ai aimé son histoire […]. Il m’a donné la motivation pour toujours travailler et réaliser mes rêves, pour utiliser mon temps avec intelligence. » A., 3ème

    « J’ai bien aimé parce que quand j’étais à Jules Simon, on avait parlé de la poésie de Falmarès et je voulais le rencontrer » N., 4ème.

  • Bonjour,

    Vendredi 7 mars, nous avons marché à côté du Blavet. Nous avons été voir les peintures d’Audrey Ramsbacher. Nous avons regardé des tableaux. Nous avons interviewé l’artiste. Nous avons décrit un tableau. C’était bien.

    A bientôt,

    Akram, Kitmeng, Muhamed, Sokbunheng, Outmane

     

    Interview d’Audrey Ramsbacher

    par les élèves allophones du collège Charles Langlais, Vendredi 7 mars

    Les questions ont été préparées par les élèves avant la rencontre.

    1) Comment vous êtes devenue artiste ?

    Ma mère dessinait beaucoup quand j’étais enfant et j’ai appris à dessiner avec elle. J’ai fait plein de choses avant d’être artiste comme faire pousser des légumes.

    2) Pourquoi aimez-vous l’art ?

    Je ne sais pas, c’est un besoin pour moi. Cela permet de dire des choses qu’on ne peut pas dire autrement.

    3) Êtes-vous célèbre ? Comment êtes-vous devenue célèbre ?

    Je ne suis pas célèbre mais ce n’est pas ce que je recherche. Je donne des cours à côté et j’aime beaucoup cela.

    4) Combien de temps mettez-vous pour peindre un tableau ?

    Cela dépend des tableaux et de la précision qu’ils demandent. J’ai mis deux ou trois heures pour certains, quinze heures environ pour d’autres comme le tableau « Femme-fleurs » : c’était plus long de peindre les fleurs.

    5) Quelles compétences devons-nous avoir pour devenir artiste ?

    C’est une question d’entraînement : tout le monde peut apprendre mais il faut beaucoup travailler, passer beaucoup de temps.

    6) Depuis combien d’années peignez-vous ?

    Quand j’étais petite, je dessinais. Je peins depuis quinze ans.

    7) Quand avez-vous commencé ce travail ?

    J’ai commencé il y a un an et demi.

    8) Combien de personnes avez-vous représentées ?

    Avec tous les dessins ratés, beaucoup ! Je ne sais pas combien…

    9) Est-ce qu’il faut un talent particulier ou tout le monde peut peindre ?

    Tout le monde peut peindre mais il faut surtout en avoir envie.

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